Le tour d\'Écosse à vélo

Clément :

     En sortant de l'école lors de notre rencontre avec les enfants, nous nous sommes dit que le fait de revenir dans cette école pour raconter notre périple constituerait pour nous un second voyage. Ce le fût ! Tout comme la première fois, nous étions inquiets de la réaction et de la participation des enfants, surtout que cette fois-ci nous allons leur chanter Caledonia, écrite par Florian.

     Dans l'école, quelques jours avant les vacances de Noël, l'ambiance y est déjà et elle nous imprègne. Nous nous installons pendant que les enfants rangent leur décoration de Noël. Déjà nos craintes s'envolent, ils sont plein d'énergie et d'enthousiasme !

Florian se place près du tableau pour commenter la carte retraçant notre parcours tandis que je me glisse entre les élèves pour diriger le diaporama. De ce fait je me sens plus proche des élèves, je peux répondre facilement aux questions de mes voisins. L'idée d'une « foire aux questions » à la fin se montre futile puisque le récit est entrecoupé de leurs questions. Ils sont restés concentrés, intéressés et de nombreuses fois surpris; c'était vraiment agréable pour Florian et moi. La chanson leur a plu, certains dansaient, d'autres ont souhaités conserver les paroles. Mais le meilleur moment pour nous, c'était lorsqu'un enfant s'est levé à la fin de notre chanson et a dit à la maîtresse :

« Maintenant, c'est à notre tour de leur chanter une chanson ! »

Ils se sont mis d'accord sur le titre à interprêter et ont fini par choisir Laisse béton de Renaud. Florian muni de sa guitare leur révèle gaiement :

« Je la connais, je peux vous accompagner. »

Ne connaissant pas les paroles, je fus l'unique spectateur. Et quel spectacle : Tous ces enfants souriant, heureux de nous rendre la pareille !

Et Flo de dire : « J'aurais jamais pensé jouer du Renaud avec toute une classe ! »