Le tour d\'Écosse à vélo

Florian :     

            03 mai 2010. Nous sommes devant les grilles de l’école primaire d’Ambrail à Epinal. Le lieu et la silhouette du bâtiment ne nous sont pas étrangers car nous avons passé trois années au lycée Claude Gellée tout proche. Pourtant nous sommes un peu nerveux ; vont-ils être intéressés et n’allons-nous pas être trop inexpérimentés ?

    Mme Natacha Lejeune met fin à nos tergiversions en nous accueillant dans la cour. C’est l’heure de la récréation, elle en profite pour nous présenter les enfants du voyage pour qui elle assure un soutien scolaire parfois difficile à organiser mais essentiel. C’est grâce à elle que nous sommes ici aujourd’hui car elle a gentiment accepté de nous recevoir afin que nous présentions à ses élèves notre projet : le tour d’Ecosse à vélo.

    S’entretenir avec des enfants du voyage nous paraissait intéressant dans l’optique de confronter nos différents points de vue sur le fait et la façon de voyager. Mais ces élèves n’étant pas très nombreux, les CM1 de Mme Dominique Poull se sont joins à nous le temps d’un exposé.

Nous voilà donc dans la peau de deux professeurs avec comme cours de l’après-midi : le voyage à vélo, l’Ecosse, l’agriculture « bio » et le wwoof (world wide opportunities on organic farm). Nous sommes rassurés ; ils sont attentifs et semblent intéressés. Nous essayons de mêler Histoire, géographie, culture et anecdotes à l’aide d’un diaporama et de cartes. Nous abordons les grands clichés écossais (kilt, whisky, cornemuse, etc), l’amitié franco-écossaise due aux soubresauts de l’Histoire, la faune et la flore typique ainsi que le fonctionnement des fermes wwoof basé sur le volontariat et le partage des savoir-faire. Ayant amené le vélo et les bagages de Clément, nous en profitons également pour leur expliquer les préparatifs et le matériel nécessaire à un voyage à vélo.

    La rencontre se termine par une foire aux questions et la promesse de revenir à la rentrée pour partager nos impressions, nos photos et d’ainsi confirmer ou infirmer l’existence du monstre du Loch Ness…